Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse. C'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous le monde et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère. Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi, que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution...
Pr. Mamadou Koulibaly
Né le 21 avril
1957, à Azaguié, commune rurale
d’environ 30 000 âmes et située à 50 Km au nord-est d’Abidjan, Mamadou
KOULIBALY a eu un parcours exceptionnel qu’il ne doit qu’à son travail et à son
mérite personnel. Issu d’une famille modeste, il réalise très tôt, entre
l’école et les corvées quotidiennes dans l’exploitation familiale, que sa seule
voie de sortie passe par la réussite scolaire. Cette triste réalité sur
l’inefficacité de l’ascenseur social, encore vivace pour de nombreux enfants
ivoiriens, loin de le décourager, ne fait que galvaniser sa détermination à
changer le cours de son destin et attiser sa combativité aujourd’hui bien
connue et appréciée des ivoiriens.
Tout au long de
ses années formatrices, MamKoul, absorbé par ses études, travaille avec sérieux
et affute son esprit critique. Après une maitrise à l’université d’Abidjan, il
décroche brillamment, en 1986, son doctorat en Sciences Économiques à
l’université d’Aix Marseille III. Son parcours universitaire sera couronné en
1987 par une agrégation en économie à l’âge de 30 ans, ce qui est rare pour
l’époque.
Professeur
titulaire à l’université d’Abidjan, il commence à publier très régulièrement à partir de 1998, des articles critiques qui
abordent des sujets souvent tabous, des blocages de la vie politique
ivoirienne. Il questionne le statut quo et interpelle les gouvernements
successifs sur leurs politiques qui n’ont cessé d’aggraver la pauvreté. Sa
préoccupation fondamentale, constante depuis cette époque, est l’amélioration
des conditions de vie des ivoiriens. Il a la conviction que celle-ci passe par
plus de démocratie, l’état de droit et la protection des libertés
individuelles, l’économie de marché et la rupture avec les systèmes généralisés
de personnalisation excessive et de privatisation du pouvoir d’État. Cette
vision du futur de la Côte d’Ivoire est évidemment aux antipodes des pratiques
des élites politiques ivoiriennes engluées dans le tribalisme, le népotisme et
la confiscation du pouvoir, érigés en mode de gouvernement, singulièrement ces
dix dernières années.
DES PREMIERS PAS EN POLITIQUE
A UN DESTIN NATIONAL
Ses critiques, souvent
acerbes, de l’action gouvernementale ne sont pas du goût de tout le monde et
l’exposent à des mesures de rétorsion et des brimades constantes depuis
l’université. À la même époque, il s’engage au Front populaire Ivoirien (FPI)
dont les positions du moment sur la démocratie et les libertés politiques sont
proches de celles qu’il défend. Il fera une contribution majeure au programme
économique de gouvernement du FPI.
En 1998, il accepte le
poste d’Administrateur de programme des politiques économiques et industrielles
au CODESRIA à Dakar. Mais cet intermède sénégalais sera de courte durée car il
est rappelé à Abidjan pour occuper les fonctions de Ministre du budget puis de
Ministre de l’économie et des Finances dans le gouvernement de Transition après
le coup d’état de décembre 1999. En 2001 il est élu député de la commune de
Koumassi sous la bannière du FPI et, dans la foulée, Président de l’Assemblée
Nationale (AN) de Côte d’Ivoire. Pendant sa Présidence de l’AN, Mamadou
KOULIBALY démontrera ses qualités exceptionnelles de leader et son courage
politique, reconnus par tous, durant la période la plus turbulente (2001-2011)
qu’ait connue notre pays depuis l’indépendance. Il redonne au pouvoir
législatif ses lettres de noblesse et son rôle essentiel dans la vie politique
nationale et la démocratie. Il inscrit l’AN en rupture totale avec la désuétude
dans laquelle elle avait jusqu’alors évolué et est d’ailleurs rapidement
retombée depuis son départ en 2011.
Les turpitudes des
années passées à l’Assemblée nationale et les forts courants clivant au sein de
la classe politique convainquent MamKoul que la vie politique ivoirienne manque
cruellement d’un parti dédié à sa plus grande préoccupation depuis toujours :
l’amélioration de la vie de ses concitoyens et la liberté. Pour cette raison,
il crée en 2011, Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), un parti qui
tranche radicalement sur la scène politique ivoirienne avec des orientations
idéologiques fortes puisqu’il s’inscrit dans le courant libéral classique. A
travers ses « Jeudi, C’est Koulibaly », MamKoul continue de vulgariser ses
idées sur les valeurs de liberté, de respect des lois et de la constitution, de
transparence, de libre concurrence et d’égalité des chances avec, au cœur de
son combat, la conquête de notre souveraineté nationale. Il assurera la
présidence de LIDER le temps de 2 mandats de 3 ans avant de passer le flambeau
conformément au règlement intérieur dès 2018 à une nouvelle équipe. Depuis
2019, Il est maire d’Azaguié où, toujours avec conviction, il œuvre à la mise
en place de projets qui visent à améliorer la vie de ses administrés.
UN LEADER QUI TIENT SES
ENGAGEMENTS
Tout au long de son parcours politique MamKoul fait preuve
de courage, agit et se bat pour ses convictions. Il propose des idées nouvelles
qui, invariablement, avec quelques délais, deviennent la matière des débats
politiques nationaux. Ses qualités personnelles, en particulier son intégrité
et son incorruptibilité indiscutable, lui ont taillé une place à part sur la scène
politique ivoirienne et sous régionale. Il est respecté comme un exemple, hélas
rare, du leader qui tient ses engagements et honore ses convictions. Cette
attitude et son goût pour les sentiers escarpés de la contestation politique
l’exposent à des attaques violentes comme l’incendie de ses bureaux à l’AN ou
un accident de voiture inexpliqués.
Profondément Républicain, MamKoul aime la CI par-dessus
tout. Sa vie et son combat depuis 35 ans en sont la preuve et lui confèrent
toutes les caractéristiques de l’homme d’État. Il veut maintenant consacrer
tout son temps à l’édification d’une Côte d’ivoire où tous les Ivoiriens
jouissent des mêmes opportunités pour se construire un avenir prospère quelques
soient leur genre, et leur diversité ethnique, régionale, linguistique, et
religieuse. Il veut rassembler les ivoiriennes et ivoiriens autour d’un pacte
sacré fondé sur la justice, l’équité et la liberté d’expression et
d’entreprise. Il entend œuvrer avec tous à la construction de notre pays, pour
créer un futur plus prospère pour nos populations, en particulier les plus
démunies, et redonner l’espoir à notre jeunesse si nombreuse et pleine de
promesses.
La Côte d’Ivoire est
engagée dans une période trouble qui porte en germe beaucoup d’incertitudes et
de risques. Elle a besoin plus que jamais d’un leader d’expérience ouvert au
monde et tourné vers le futur. Un leader préoccupé par l’intérêt du plus grand
nombre qui veut être jugé sur des résultats concrets et mesurables. La majorité
silencieuse des ivoiriens aspirent à un futur meilleur, une nouvelle chance de
départ. Avec ses équipes, Il a préparé un programme de réformes mûrement
réfléchis, conçues pour répondre aux aspirations de ses compatriotes.
LE TEMPS DE LA RENAISSANCE
IVOIRIENNE
Après des années de gouvernance abominable, les populations
ont besoin d’un nouveau destin, d’une nouvelle équipe dirigeante, un nouveau
Président et surtout, d’une nouvelle façon de gouverner. Un Président capable
d’apporter un changement positif durable pour la Côte d’Ivoire et de moderniser
nos institutions. Mamadou KOULIBALY est cet homme qui peut redonner confiance,
un homme d’État chevronné, intègre, capable de rassembler et d’unir sous sa
bannière les Ivoiriennes et les Ivoiriens afin de créer les conditions d’une
prospérité partagée. Avec votre soutien, il forgera le chemin vers une Côte
d’ivoire libre et indépendante car bien gérée, une Côte d’Ivoire respectable et
respectée dans le concert des nations.