Nous
défendons nos principes les plus chers et non nos hommes les plus en vue. Nous
subissons des rétorsions, mais nous ne sommes ni un syndicat pour nous battre
uniquement pour le bien-être de nos militants, ni une secte pour la
sanctification de nos leaders, que nous ne considérons ni comme des «gourous»,
ni comme des «dieux». Nous défendons même ceux qui nous haïssent, par principe,
parce que nous souhaitons que la haine ne triomphe pas. Nous sommes menacés,
mais notre destinée importe moins que celle de la Côte d’Ivoire. Nous croyons
plus aux individus et à la personne humaine qu’en la tribu, l’ethnie, la
religion ou la région d’origine de nos interlocuteurs. Notre force réside aussi
dans la foi que nous avons en l’état de Droit et en l’avenir de l’humanité.
L’inconnu ne nous fait pas peur. L’étranger nous renforce et nous stimule. Le
voisin nous impose le savoir-vivre. Nous avons une vision claire de notre rôle,
des défis, des enjeux politiques de notre pays et de l’Afrique. En attendant de
devenir un parti de gouvernement, nous partageons généreusement nos convictions
avec tous. Nous souhaitons qu’ensemble, nous puissions organiser les bases de
notre prospérité collective et de notre progrès social. Telle est notre
responsabilité et le sens de notre engagement. Liberté et Démocratie
pour la République (LIDER).
Bâtir une société de confiance autour du droit, de la liberté et de la justice.
Nous aspirons à conquérir le pouvoir d’Etat dans les urnes et à avoir des députés, élus municipaux, régionaux et un président à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Un engagement responsable au service du progrès social en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Nous rejetons fermement le tribalisme, la xénophobie et l’instrumentalisation de l’ethnie, de la région et de la religion. L’inconnu ne nous fait pas peur.
De l’indépendance en 1960 jusqu’en 1990, la Côte d’Ivoire a évolué contre sa propre Constitution, dans un environnement politique reposant sur le parti unique. L’ouverture au multipartisme, imposée sous la pression populaire, s’est heurtée au confort de l’environnement protégé qui portait les responsables du parti unique. Le passage à la démocratie a été douloureux. Les conflits qui s’en sont suivis ont cristallisé le débat politique autour des ancrages régionaux des partis politiques. LIDER ne se positionne pas par rapport à des schémas qui réduisent l’activité politique à des antagonismes inter-ethniques, à des conflits inter-tribaux ou encore à des conflits personnalisés à l’extrême. LIDER se positionne par rapport à ses propres valeurs et principes : contre le tribalisme et toute politique qui s’y adosse, contre le centralisme et le dirigisme étatique, contre la personnalisation du débat politique, contre la violence politique. LIDER est pour la liberté, la transparence, les règles claires du jeu politique, la préservation des droits individuels et la responsabilité qui va avec, la citoyenneté et la libre concurrence. Actuellement, l’offre et les pratiques des partis politiques en Côte d’Ivoire ne répondent pas à ces valeurs, à ces règles et à cet idéal. LIDER souhaite se positionner en dehors de toute problématique ethniciste, en proposant aux Ivoiriens un point de rencontre logique de coexistence et d’inclusion. LIDER souhaite briser le cycle infernal de la violence politique et engager un cycle vertueux reposant sur des valeurs universelles qui placent l’Homme au centre de l’action politique. LIDER est profondément attaché à cet humanisme et place les valeurs liées à l’homme avant les valeurs africaine et ivoirienne. LIDER a été créé au moment où l’Etat de Côte d’Ivoire est gouverné par une coalition politique dont les valeurs et le programme sont incompatibles avec les siennes. Aussi, LIDER se situe-t-il dans l’opposition. Il prône une opposition sans arme ni violence ; une opposition ferme et sans concession qui sera présente quand il convient de se mobiliser pour la Côte d’Ivoire, mais également quand il faut dénoncer les abus préjudiciables au pays; une opposition préparée pour une alternance démocratique dans quatre ans. Bien que LIDER s’inscrive sur la voie du libéralisme dont, semble-t-il, se réclame également la coalition gouvernementale au pouvoir, cela ne signifie pas que le parti soit rattaché à cette dernière. LIDER se présente comme un défenseur des libertés. Notre acception de la liberté va au-delà de la liberté politique et notre libéralisme n’a rien à voir avec la version édulcorée du capitalisme d’Etat que pratique le gouvernement actuel. Notre conception de la démocratie suppose le strict respect de la Constitution et des Institutions de la République. Peut-on être libéral et violer la Constitution sur laquelle l’on a prêté serment ? Peut-on être démocrate et prendre des ordonnances illégales sans le consentement des représentants du peuple ? Peut-on être démocrate et prélever sur les revenus du peuple des montants faramineux sans l’autorisation des représentants du peuple ? Peut-on être libéral et passer de gros marchés publics de gré à gré, sans aucune transparence ? Peut-on être démocrate et s’endetter dans des proportions qui mettent en péril l’équilibre des générations futures ? A toutes ces questions LIDER répond «Non» et donc, se démarque de toutes les composantes de la classe politique actuelle. LIDER propose des politiques alternatives libérales et donne un contenu crédible à ces idées pour sortir de l’illusion des mots en assumant pleinement son rôle. Les pays les plus avancés au monde sont ceux qui ont fait la promotion des valeurs de liberté, de démocratie, d’Etat de droit et de propriété privée. LIDER souhaite progressivement habituer les populations à ces possibilités nouvelles, afin qu’elles prennent pleinement conscience qu’un avenir meilleur construit sur la base de la liberté est possible. C’est ainsi que les transformations se feront. Le pari de LIDER est de redonner une place à l’Homme, de réveiller les consciences et de redonner aux citoyens le goût de l’engagement politique et l’espoir de lendemains meilleurs. Avec LIDER, nous cessons d’avoir peur : d’avoir peur du voisin, peur de l’autre, peur du prochain, peur du lendemain, peur de la politique, peur de l’étranger, peur de nous-mêmes en définitive.
Une Côte d'ivoire où le citoyen est au centre des préocupations de l'État et où chaque ivoirienne et ivoirien jouira pleinement de tous ses droits.
Adhérer à Lider